2007 n'est pourtant pas encore tellement avancée, mais mes doigts ne suffisent déjà plus pour compter le nombre d'incidents et de retards que j'ai du supporter pour parcourir en train, 2 fois par semaine, les 145 km qui séparent L'Aigle de Paris.
Et on ne peut pas toujours tout mettre sur le dos d'un cheval... Loin s'en faut !
Ce soir encore, les portes du train de 17h35 se ferment avec les qq minutes "naturelles" de retard, et puis... plus rien ! Plus de lumière, plus de sono pour les annonces... Le train restera à quai voie 26 en gare de Paris-Vaugirard, les voyageurs -très nombreux en ce jour de vacances d'hiver pour Paris- seront priés de changer de quai, où un train... fermé les attend :

Bref, je ne sais pas comment les malheureux passagers de la photo s'en seront sortis, mais pouvant me contenter d'un Paris-Argentan, j'ai reparcouru une fois de plus tous les quais jusqu'à la voie 28, pour aller m'installer en 1ère classe (avec mon billet de 2ème, ce sera mon unique compensation une fois encore) dans le train de 18h20 qui est parti (à 80 km/h maxi !) à l'heure (entendez à 18h27). C'est de là que j'écris cette note.
Une chose est claire : malgré ses belles promesses, la SNCF et sa présidente se moquent de ses passagers... qui ne prennent pas le TGV.
Un vrai scandale, auquel les élus de la région et des départements concernés ne semblent pas plus pressés que la SNCF d'apporter une solution.
Il est vrai que les membres des cabinets des élus régionaux et les cadres de la SNCF sont probablement passés par LA même école...
Lamentable.
Pour conclure, une annonce à peine audible du controleur : "veuillez nous excuser pour la faible vitesse de notre train dû à des difficultés de circulation avec un train de banlieu devant nous".
Un vrai désastre ferrovière...
Arrivée à L'Aigle : 20h15 au lieu de 18h50.